De
vitrine en glacier
Néréide
atrophiée
Tu
regardes en dessous
Du
rideau des flots fous
Les
hommes devant toi
Te
prier mille fois
D’épancher
ces désirs
Semblant
nés du plaisir
Mais
le sel de tes yeux
Est
seul garant du lieu
Car
le fleuve d’oubli
D’eau
douce anesthésie
Ta
nature salée
Loreley
mutilée
Pleure
pour un peu de vie
Prie
l’océan promis
Qu’à
force d’écouter
Les
chants de ses adeptes
Eternité
s’endorme
Dans
les yeux des prophètes