Paris grise au matin
D’une autre nuit de fièvre
A la ronde infernale
Tu renais à ta faim
Déjà dans tes artères
Pulse un flot de métal
Qu’un ou deux parapluies
Parfois soudain défie
Sans regarder pourtant
Alors qu’un chien s’oublie
Sur un jouet détruit
Abandonné au vent
Les sirènes affolées
Sauvent quelques victimes
Ou condamnent un fuyant
Quelques passants pressés
Aux couleurs anonymes
Se croisent un instant
Prismes ombrés sur les
Reflets bleutés, striés
D’une tôle assoupie
Les formes dessinées
S’efforcent de danser
Au jeu de l’agonie
Fusionnant les transits
En espoirs métalliques
Aussitôt fragmenté
Sur la ligne de fuite
Qu’un embout de plastique
Empêche de rêver
Mais l’écho claque encore
A l’éphémère tracé
De la féminité
Au savant jeu d’accords
Des parfums emmêlés
Respire la Cité