Les rivières mortes

J’ai émietté la porte
Avec mes doigts tremblants
Su le destin d’Echo
Et m’y perdre pourtant

Mais tu ne m’entends pas
Mourir de t’invoquer
Mon sang devenu froid
Fige une éternité

Où le prix des amours
Est la monnaie du gouffre
L’ange brûle avec celle
Qui s’est ouvert les veines

Alors je m’impudence
Fuis vers tes yeux de fou
Me solvant dans l’attente
Afin que l’un soit nous

Caresse-moi de rage
Existe-moi de peine
Grouille en moi de silence
Que je meure à l’absence

Enfouis-moi dans le creux
De tes rivières mortes
Je saurais les saler
Où tes soupirs m’emportent

Jusqu’à ce que tu m’ingères
Et pourrissent les rêves
De la peur que j’espère
En toi vivre encore
Aime moi