Les cordes à violon de mon
cœur
Tordues au souffle des
chimères
Gémissent encore et leurs
erreurs
Rejouent à chaque nouveau
rêve
Le long de la route bifide
Les sans musique hèlent le
vent
Pour faire vibrer l’espoir
languide
Là où plus rien ne les attend
Et sur les bords où je
m’effrite
Mugit la complainte du temps
Pour qu’enfin les amants
s’agitent
Sur mes particules de sang
Renaît le chant des éperdus
Mais qui vit de la
pourriture ?
A part l’humanité déchue
Espérant de l’ombre un futur