Le froid

Sanguin, frustré, velléitaire et sage
Profond, lointain, aussi bien que sauvage
Tu ne réponds qu'aux alertes messages
Dit non, aux parfums qui ouvrent un passage

Le froid est lié aux aveux, tu sais,
Que sans foi, les déserts sont longs à pied...
Les détroits jamais ne se passent, à gué
C'est à toi de choisir ta voie, risquer...

Le doute n'en finira pas de détruire
Les routes, les chemins qu'on peut ne déduire
Écoute, la saveur d'un jour à venir

Ressens, le vent qui caresse la vie
Passant, le long de ta peu qui frémit
Naissant, à mesure que reflue l'oubli