Je te perdrais, je te perdrais mais
Je t’attends, jusqu’à la déchirure
Jusqu’à ne plus savoir qui prend, et
Qui, nous a privés de la mesure
De tes murs lisses, je me hisse enfin
Au sommet de tes vierges absences
Aspirant les regrets incertains
Aux sillons de tes autres naissances
Si tu crois ta noria inféconde
Efface dans la boue l’or des mots
Que la trace avide de tes ondes
Réclame en en souffrant son fardeau