Orages

D’espoirs en habitudes l’ombre des certitudes
Gravissant mes entrailles pour reprendre ses droits
Infiltre ma carcasse, une énigme insoluble
D'où s'enfuient ricanant un nid d'énormes rats

Mais peut-être fatiguent enfin les ombres mères
Où sèchent à l’orbite les rides du cyclone
Car le souffle insipide de mes lambeaux de chair
Encore se rit des vents piégés dans ses rhizomes

Tant qu’un réseau de vie grouillant de sa caresse
S’écoulera du puits d’argent de ma tristesse
Les enfants de la pluie n’auront que leurs promesses

A noyer aux instants de musicale ivresse
Sifflée d’entre les dents de ces restes tremblants
Sous l’orage incessant des combats que j’attends