S’avancent étangs fumeux de brumes assoiffées
D’où s’échappent de vagues flots en rubans filés
Aux fluides mystères que l’éther effarouche
Les spirales chassées s’approchant doucement
Pour m’effleurer enfin de leurs langues lactées
S’écoulent sur ma peau en réseaux dilatés
Effluves d’un baiser dessiné par le vent
Mais la liaison défaille et la source se trouble
Où creuse l’entonnoir d’un soupir expiré
L’écrin ourlé d’azur danse gris se dédouble
Le puits d’incandescence cessant de diffuser
Dans le souffle effilé d’une ultime bouffée
S’achèvent nos amours au fond du cendrier