Incompréhension


Ange à demi conscient du poids de ma détresse
Emplis moi de tes nuits, fais de moi ton otage
Tue ces ombres assoiffées qui cernent ton visage
Quand j’offre doucement mon corps à ta caresse



Toi qui ne sais m’aimer, oublies donc mon erreur
Efface en tes pensées ma peur que ton courage
Aspire à tous mes pores comme un parfum sauvage
Qui nourrit ton dessein au goût de ma terreur



J’expire à ne plus savoir donner le plaisir
Dont je connais pourtant la saveur satisfaite
Lorsqu’elle est distillée pour durer imparfaite
Alors que mes mains là, ne veulent que finir



Comme un travail donné à expurger les corps
Et ta force apaisée tes mains s’abaissent alors
Et sans me regarder tu t’effaces en silence
Ainsi qu’un étranger me laissant ton absence



Quand ce besoin en moi m’aspire et me dévore
De te sentir si près à me fondre avec toi
Qui m’envoies dans ce vide où je me meurs de froid