Amours abîmes

Des abîmes lointains de ma schizophrénie
Aux bords sertis de dards suppurant sa mémoire
Lutte un ami du temps de la valse agonie
Où le fils de Putain au carquois gris trottoir

Faisait battre l’enseigne au rythme de ses coups
Quand l’ange cherchait sa voie à travers ma trachée
Entre un sourire un verre et un prix pour le tout
Qui noyaient dans l’éther ses efforts syncopés

Je passe, et la magie des bulles jaune amnésie
Réchauffant les enfants de ces nuits sans prénoms
M’aide à leur faire goûter ces amours interdits

Jusqu'à l’aube transie, un pour chaque billet
Jusqu’où passent les rêves en serment d’abandon
Grâce aux cristaux des ailes noircies d’éternité