Nausée

Fleur vomie de mes rêves en larmes imprimées
Magie salie de cendre au matin dégrisé
Les néons rouges ont pendu les amours donnés
Dans cette chambre où les regards ont effacé


La trace d’une nuit soldée sous la nausée
D’une absence à combler à n’importe quel prix
Au règne du silence, seule une épave aimée
Tangue au bout du port emmuré de mes envies  

Masque éternel de sérénité qui me ronge
Visages déformés, mimes effrayants qui s'allongent
Relents de solitude amers, l'espoir éponge

Jusqu’à ce que la limite, fondue dans le décor
Dessine sous mes pieds les rails poudrés de mort
Montrant enfin la route qui convient à mon corps