Comme
une étoile vide que l'espoir à quitté
Comme
un sourire amer brûlant au coin des lèvres
Esquisse
de douleur sur la bouche scellée
Par
un silence lourd aux germes emplis de fièvre
Comme
une foule sourde à la gorge nouée
Comme
les battements fous des cœurs à l'unisson
Haletant
de plaisir et de terreur mêlée
D’attendre
de l’impur la juste pendaison
Comme
un corps secoué par les sanglots muets
Comme
un esprit malade au profit de son maître
Va
crever l'abcès noir de nos désirs secrets
Comme
un peuple affamé trouvant son émissaire
Comme
une fleur fânée quand la touchent les rêves
On
vit parfois sans foi pour mourir assoiffé