Dispersion


A force de brûler de mon ventre à mon cœur
Je me sens consumée par une étrange ardeur
Que je laisse gagner mes membres et la chaleur
Me semble disperser mon corps à la lueur

Poudrée de l’or vivant des rayons du soleil
Et mon être dissout dans l’éther virtuel
Poussière d’espoir fou, fragments de l’irréel
Emprunte les chemins vers cette autre étincelle

Se mêlant particules aux parfums de l’été
Se jouant des atomes, grisé de liberté
Parcourant sans effort l’espace distillé

Pour enfin retrouver cette autre éternité
S’arrêter pétrifié un temps devant sa couche
Et devenir ce vent qui souffle sur sa bouche