Mon île

Pourquoi faut-il
Qu'on se rassemble
Si la danse est vouée à l'hiver ?
Se pourrait-il
Qu'existe un angle
Où certains connaissent l'envers ?

Allez, prête-moi
Ton univers
Que j'imagine à quoi ressemble
Tes aléas,
Tes trous de ver
Je voudrais tellement t'apprendre

L'âme est si loin
Et si fragile
Dés lors que l'on s’écarte un peu
Des voies d'airain
Qui nous mutilent
Dérobant aux esprits leur feu

Pourtant je tiens
Nue sur mon île
A espérer que mes bateaux
Voguent enfin
Coques fébriles
Vers ceux qui sont à court de mots